Quel est le moment propice pour faire un dépistage d'IST ?

Le traitement des IST se fait à l’aide d’antibiotiques spécifiques à chaque IST. Il est donc essentiel de consulter un médecin car il n’existe pas de traitement sans ordonnance.

Medecinsdegarde.fr a mis en place un numéro dédié 01 89 01 22 18 (appel gratuit) pour être prise en charge par téléphone et obtenir une ordonnance en ligne si necessaire.
En cas de symptômes évoquant une infection sexuellement transmissible, il faut rapidement consulter un médecin.

Si vous avez eu un rapport non-protégé (sans préservatif) avec un nouveau partenaire, ou plus, et que vous souhaitez vous rassurer sur votre état de santé, vous pouvez faire un test dans un laboratoire ou dans un centre spécialisé. En effet, le dépistage des IST (infections sexuellement transmissibles) est aujourd'hui proposé par plusieurs centres de dépistage en France, tel que les CeGIDD. Une fois cela fait, vous pouvez montrer le résultat du test à votre médecin, afin d’obtenir une ordonnance pour le traitement de votre IST (infection sexuellement transmissible).

Si vous vous demandez quel est le moment propice pour faire un dépistage d’IST, vous trouverez la réponse dans cet article.

Pourquoi est-il important de se faire dépister ?

Le dépistage régulier est très important pour votre santé, et ce, pour les raisons suivantes :

• La possibilité de porter une IST (infection sexuellement transmissible) sans présenter de symptômes. Seul le dépistage peut confirmer si vous êtes porteur d’une IST ou non ;

• Plus tôt se fait le diagnostic de l’IST, mieux celle-ci est prise en charge. Le dépistage permet également d’éviter la complication de l’infection ;

• Si le résultat est positif, votre partenaire devra également se faire dépister, il y va de sa santé.

Quand faut-il faire un dépistage d’IST après une prise de risque (rapport non-protégé) ?

Si vous souhaitez avoir un résultat fiable de votre test, il est important de tenir compte de la durée d’incubation du micro-organisme responsable de l’IST. En effet, les infections sexuellement transmissibles peuvent être dues à plusieurs germes : des virus (le VIH responsable du SIDA), des bactéries (Chlamydia responsable de la chlamydiose), etc. De ce fait, l’apparition des symptômes diffère en fonction du temps nécessaire à la multiplication de ces germes. Voici donc les délais pour faire votre test de dépistage après une prise de risque (rapport sans préservatif) :

• La gonorrhée : 2 semaines
• L’hépatite B : 12 semaines
• L’hépatite C : 12 semaines
• Les infections à Chlamydia : 2 semaines
• La syphilis : 3 à 6 semaines, si le résultat du test est négatif, il faudra le refaire dans le même laboratoire (centre) à 12 semaines
• Le VIH (virus du SIDA) : 12 semaines pour le test rapide (TROD) et 6 semaines pour le test ELISA.

À quelle fréquence faut-il faire ses tests de dépistage d’IST après une prise de risque ?

Si vous tenez à votre santé, nous vous recommandons de faire des tests de dépistage d’IST :

• Avant d’arrêter l’utilisation du préservatif avec un partenaire dont vous ne connaissez pas l’état de santé ;

• Lorsque vous présentez des symptômes d’IST (gênes et inconfort sexuel par exemple) ;

• Dans le cas où votre partenaire aurait déjà contracté une IST.

Dans certaines situations, il est recommandé de vous faire dépister plus régulièrement, notamment si vous venez d’un pays à forte prévalence de VIH (virus du SIDA). Dans ce cas, les tests se font chaque année au niveau des CeGIDD. Votre médecin peut également vous recommander de vous faire dépister s'il diagnostique une IST autre que le VIH.

N.B : lorsque vous vous faites dépister sous ordonnance obtenue chez un médecin, le dépistage vous sera remboursé.

Comment effectuer un dépistage ?

Les techniques utilisées pour les dépistages diffèrent en fonction des maladies, et ce, comme suit :

• La gonorrhée : le prélèvement vaginal (ou au niveau du pénis chez les hommes) est souvent privilégié, car il est plus fiable que le prélèvement urinaire ;

• L’hépatite B et C : prise de sang ;

• L’herpès génital : le médecin commence par l’inspection des plaies, puis il effectue un prélèvement pour confirmer le diagnostic ;

• La syphilis : prise de sang ;

• Le VIH : prise de sang.

Si votre maladie est curable, telle que la gonorrhée, un traitement à base d’antibiotiques vous sera prescrit sur ordonnance. En revanche, si elle est incurable, vous devrez suivre un traitement à vie ; votre médecin renouvellera votre ordonnance régulièrement pour limiter la charge virale, dont vous pouvez suivre l’évolution grâce aux centres de dépistage.