Quels sont les symptômes en cas d'allergie à la cortisone ?

  Dès les premiers symptômes de réaction allergique, il faut réagir rapidement afin d’éviter toutes complications.
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La téléconsultation : un moyen rapide d'optenir un traitement adapté en cas d'allergie

Les aliments, les animaux de compagnie et les différentes substances ne sont pas les seuls allergènes qui peuvent causer des allergies. Cependant, dans certains cas, il existe des malades qui développent des réactions allergiques, à la suite de traitement de corticothérapie, pouvant toucher la peau, la sphère ORL, etc.

Dans ce sens, nous allons vous parler des allergies à la cortisone, en vous soulignant les principaux symptômes, les causes, ainsi que les traitements pour y remédier.

Les symptômes d’une allergie à la cortisone

La cortisone est une hormone sécrétée par les glandes surrénales naturellement. Connue pour ses propriétés anti-inflammatoires et sa capacité à réguler le métabolisme, la cortisone peut aussi être produite en laboratoire et administrée comme médicament, prescrit à des personnes atteintes d'insuffisance surrénalienne. Les corticoïdes, quant à eux, sont dérivés de la cortisone et ont une action anti-inflammatoire et immunomodulatrice, bien plus élevée à celle de la cortisone naturelle.

Toutefois, ils peuvent provoquer des réactions allergiques ou d'hypersensibilité. La personne qui prend un traitement de corticothérapie peut présenter les symptômes suivants :

• Les irritations cutanées : comme l'eczéma de contact, les démangeaisons, l'urticaire, l'œdème, etc., qui peuvent toucher une grande partie de la peau ;
• des réactions allergiques anaphylactiques, voire des chocs ;
• des insuffisances respiratoires (asthme).

Cependant, dans le cas où vous ressentez des effets secondaires ou indésirables suite à votre traitement à base de corticoïdes, il est nécessaire d'aller consulter un médecin, afin d'établir un diagnostic spécifique, en fonction de votre état de santé. Il faut aussi savoir que chez plusieurs patients, il s’agit dans la majorité des cas d’une allergie aux conservateurs plutôt qu’aux corticoïdes.

De quelle manière le médecin établit un traitement en cas d’allergie à la cortisone ?

Lorsque les premiers effets indésirables se font ressentir, à la suite à une administration de corticoïdes, le médecin demande d'arrêter immédiatement la prise médicamenteuse. À partir de là, il procèdera à des tests pour déterminer exactement l'allergène qui provoque les symptômes chez le patient.

Suite aux résultats d'analyse, le médecin se chargera de modifier le traitement, en fonction de l'état de santé de chacun de ses patients. Par ailleurs, le médecin va aussi poser des questions, dans le cas où le malade prend d'autres traitements, afin d'éviter certaines interactions entre les médicaments, pouvant être graves. À titre d'exemple, si vous prenez des antihistaminiques pour soulager une allergie saisonnière au pollen, certains corticoïdes ne peuvent pas être associés à ce genre de médicaments.

Comment arrêter un traitement de corticothérapie ?

Dans le cas d’un arrêt brutal suite à un traitement prolongé de corticoïdes (plus de 4 semaines), le risque de rechute de la maladie est à prévoir. À cet effet, le médecin diminuera progressivement la dose, sous une surveillance accrue, pour éviter l'apparitions de réactions indésirables chez les patients.
Par ailleurs, le risque de souffrir d'une insuffisance surrénale transitoire ou définitive est envisageable : pendant le traitement par corticoïdes (dose supérieure à 5 mg), le corps ne produit plus de cortisone. Lorsque le traitement est long, les glandes surrénales ne sécrètent plus suffisamment de cortisone et ont des difficultés à reprendre leur activité normale.
Pour y remédier, des tests sanguins sont prescrits par le médecin, afin d'établir un diagnostic exact sur l'arrêt progressif des corticoïdes, sans pour autant mettre en danger la santé du patient. En d'autres termes, si le corps a du mal à sécréter de la cortisone en quantité suffisante, après la prise de corticoïdes, les réactions observées sont :

• Une insuffisance surrénale avec asthénie ;
• une hypotension, voire un coma ;
• des vertiges.

Dans les cas extrêmes, certains patients peuvent mourir.

Quelques conseils pour prendre en charge une allergie à la cortisone

Bien que les médicaments à base de corticoïdes soient prescrits pour soulager certaines maladies (rhinite, allergies cutanées, etc.), certains patients développent des effets indésirables, voire des symptômes graves, à la suite du traitement. Il faut souligner que les symptômes allergiques peuvent se manifester au milieu du traitement et une hypersensibilité est observée chez le malade, pouvant provoquer des réactions néfastes sur la santé.

Il est fortement déconseillé de prendre un médicament de votre propre initiative, quel que soit le problème dont vous souffrez. Bien que les antihistaminiques et les corticoïdes soient généralement les médicaments prescrits pour les allergies, un avis médical est essentiel.

Pour conclure, l’allergie à la cortisone apparaît suite à des traitements de corticothérapie, provoquant des symptômes qui peuvent différer d’une personne à une autre. Pour éviter les effets secondaires, consultez votre médecin, dès l'apparition des premiers signes allergiques, afin de vous prescrire le bon traitement sous une bonne surveillance pour éviter un risque sur votre santé.